The last word

Dazzling, radiant, always wearing the brightest colors.
You were full of something no one would ever have imagined it could dry up.
Immortal, yes, your smile, the light on your face, seemed so. 
But fate made us all lie. As if he had to shut us up,
 he found for you the most brutal and unexpected end.
But you too, in turn, I know you're going to make him lie. 
I know you’re not done shining brightly and playing 
with the colors of the rainbow like a painter with his watercolor palette. 
Where you are, up there, make him lie, this tragic fate, 
and show him that despite all his cynicism, 
it was you who had the last word.

La (re)naissance

La renaissance d'un être né sans essence, est-ce un non-sens ?
Essentielle est, je pense, la connaissance de l'absence 
Qui malgré les sens, dès la naissance, nous censure l'existence.
 
Oui, les sens ! Car on nait "sens", on vit "sens",
Dans une présence censée, cadencée, par des sciences à sens unique,
Naïve danse que celle d'une existence inique où, 
Sans nous en laisser la prescience, la foule nous encense et nous descend
Avec autant d'aisance que de nuisances.
 
Mais l’essence ? Que dis-je, la quintessence ? On est censé naître avec !
Ni une chance, ni même une espérance. Une évidence !
N'être humain qu'en puissance c'est sentir la fragrance sans en être grisé.
A quoi bon les sens, s'il nous manque l’essence ?
"Être humain", "naître humain » : 
Lettres agencées avec magnificence
Mais, sans les vivre, vides de sens.
Cent fois ni loi ni raison n'ont pu panser mon appétence.
Ma sensation d'être n'est sans hésitation que la réminiscence
D'une ancestrale assurance : celle d'être, quoi qu'"ils" en pensent,
Et quoi qu'en disent mes sens.
 
Ainsi en conséquence et malgré les apparences,
Je me sens n'être né
Qu'en ce jour,
En cette heure,
Par cette renaissance, qui s'entiche d'un "re",
Dispensable à mon sens.

L’année

 2020, la plèbe, …, l'arène veux ta fin ! 
 Comme jamais le monde s'apprête à célébrer, 
 Dans les flots jaillissant des Souverains sabrés, 
 La mise à mort prochaine d'un an par son dauphin.
  
 Le verre à moitié vide laisse un âpre parfum.
 Et si le voir rempli, au lieu de palabrer, 
 Embellissait nos vies quelques peu délabrées
 Par des malheurs en nombre et paraissant sans fin? 
  
 Bonne année ! Je le souhaite, à vous mes chers lecteurs, 
 Et que de la dernière vous gardiez le meilleur.
 Malgré toutes ces peines, ils n'étaient jamais feints, 
  
 Ces moment de bonheur qu'on ne peut dénombrer,
 Qui souvent traversèrent notre année encombrée. 
 Adieu 2020,  R I P cher défunt! 

Je dédicace ce poème à une amie qui sait bien mieux que moi faire chanter les vœux de fin d’année 😉, et qui récemment m’a rappelé qu’en toute situation il faut rester positif.
Bonne année à tous, que 2020 soit pour vous le terreau d’une merveilleuse et fructueuse année 2021, par la grâce de Dieu.

Ca va bien?

Ca va bien, tel le refrain d'un tube chanté avec entrain.
Ca va bien, dès le matin, vite il faut se serrer la main.
Ca va bien... Tu vas pas bien ? Ben on en reparle demain !
Ca va bien, je le crois bien, mais est-ce que j'en suis si certain?
Ca va bien, dans mon train-train, c'est si vite dit, mais dit en vain!
Ca va bien ? Et pourquoi hein ?! Suis-je aussi vide qu'un pantin ?!
Ca va bien ? Allez ! Demain, j'essayerai d'y croire au moins…
Ça va bien ? Ça y est, enfin ! Je le ressens, et c'est pas rien.

The quest

Leave
Traveling miles to find yourself again
Meeting new people to get to know You better
Putting the world in motion to discover where you belong
Fighting the boundaries of space and time to define your own limits
Is it working?
And what if,
Floating in atmosphere and minutes to sense the contours of your being
Standing still to better perceive our own mark on the world
Withdrawing to finally hear your soul telling about her
Stopping to let your mind can catch you up
And what if you should just,
Stay.

L’autre virus

Aujourd'hui j'aimerais, plus que jamais, vous dire
Quelques mots assemblés en sonnet d'amateur,
Afin de réchauffer, je l'espère, ce cœur
Dans un si bel écrin, qu'on se doit de chérir.
En ce moment on parle, et à n'en plus finir,
D'un virus contagieux partout semant la peur,
Mais par chez moi j'entends une note de bonheur,
Qui parle d'un virus, d'amour et de plaisir.
Celui-ci bien plus vite, çà et là contamine
Les gens qui, même s'ils font une triste mine,
Accepte pour un temps de se laisser bénir
Par les mots doux choisis d'un bon admirateur,
Tel que moi qui essaie, et du fond de mon cœur,
"Je vous aime" dans mon style ici de vous écrire.

I wrote this little poem for the attention of an elderly women that I don’t know, which has been made possible by the solidarity platform 1lettre1sourire.org.
It has been inspired to me by the headline of this initiative, whose aim is to bring a little bit of joy to our isolated elders and which is leaning on ten young motivated and united cousins, aged from 14 to 24 years old. Thanks to them, my little words might hopefully touch the heart of one or more persons, who surely have never needed love more than now.

You failed

You failed,

Leaders, you failed to address the grief and need, unchanged in time and across borders.
People, you failed to choose for yourself indeed, which is the prime of all your powers.

Religions, you failed in your self-assigned mission to duplicate the divine into the human.  
Atheism, you failed in your vain revolution to annihilate the true shrine enslaving the mind.

Capitalists, you failed to offer a better paradigm as soon as you deliberately stopped listening to the demand. 
Communists, you failed to fulfill a greater dream as soon as you desperately started raising a cold nightmare. 

Elders, you failed to be the searchlight on youth’s future, though you sacrificed your glittering innocence for the benefit of wise experience, we are still toddling in the dark.
Youth, you failed to be the lighthouse of elders’ past, to them you’re an artifice of alienating reminiscences, lousy drumbeats and weird dances, though still not igniting the spark.

… , you all failed …

… , we all failed.