Je dédicace ce poème à mon frère.
Et je t'émouvrai avec mes vers,
Et je t'aime vrai mon frère.
Oui, je t'émouvrai avec mes vers,
Car je t'aime vrai mon frère.
Je t'aime c'est vrai, et je t'émouvrai.
Oui, je t'émouvrai avec mes vers,
Car je t'aime vrai ô oui mon frère.
Et je t'émouvrai avec mes vers,
Et je t'aime vrai mon frère.
Oui, je t'émouvrai avec mes vers,
Car je t'aime vrai mon frère.
Tu aimerais que je t'émeuve avec tes vers,
Mais j'aime mieux t'émouvoir avec mes vers.
Tes vers sont à moitié vide, les miens à moitié plein.
Tes vers sont entiers, solides, les miens en pointillés, sibyllins.
Mais je t'émouvrai avec mes vers,
Et je t'aime vrai mon frère.
Oui, je t'émouvrai avec mes vers,
Car je t'aime vrai mon frère.
Je tiens à expliquer pourquoi est-ce que j’ai mis à jour ce poème. On pourrait penser que je l’ai dénaturé : car modifier ce qui est le fruit de l’inspiration, après réflexion, est un dommage pour l’art la plupart du temps je trouve. Mais c’est plutôt l’inverse qu’il s’est passé.
Tout à commencer par un rêve très émouvant avec mon frère et moi. A la fin du rêve, mon oreiller baigné de larmes et l’air d’une chanson impossible à retirer de mon esprit. Après avoir enfin décidé de poser sur le papier les quelques mots de ce qui s’apparente à un refrain, la rengaine se fait moins intense mais je garde toujours en mémoire l’air.
Finalement je complète le refrain avec quelques mots, le jour même, pour en faire un très court et simple poème. Mais ça ne ressemble plus vraiment à ce que j’avais entendu.
Je n’ai pas posté tout de suite le poème sur le blog. Mais pour différentes raisons, dans mes prières quelques semaines après, je reçois de Dieu que je dois simplement prendre ce que je sais et aime faire, même à avec mon petit niveau, et le diffuser. Lui fera le reste. Pourquoi? Comment? C’est une autre histoire.
De manière surprenante, juste après avoir posté le poème, je reçois un commentaire assez déroutant d’une très bonne amie (ma maman d’écriture, Marlène, merci 1000 fois!). Ce qui est surprenant ce n’est pas qu’elle ait fait le commentaire juste après mon post — je commence à me faire à son soutien sans faille même s’il me touche et me motive énormément, mais c’est son contenu qui m’a troublé. Spontanément, elle me dit en gros qu’une mélodie ne serait pas de trop avec ces quelques vers.
Pour moi c’est clair, je dois revenir le plus possible au poème et à l’air d’origine formés dans mon rêve.
Et donc nous y voilà, plutôt qu’une reprise, la version ci-dessus c’est un retour aux origines de ce poème onirique, si je peux l’appeler comme ça. Et ci-dessous, je vous partage non sans trac et bien humblement l’air qui va avec ce poème (désolé pour la qualité du son).